Marché de l’immobilier : l’exemple de la vente à réméré

De tout temps on a acheté des biens immobiliers pour leur capacité à représenter une somme d’argent placée. En clair plutôt que de placer son pécule à la banque en espérant que le livret ou le compte rapporte petit à petit des intérêts, nombreux sont les foyers français qui préféraient miser sur l’achat d’un appartement ou d’une maison. Depuis le nombre de produits financiers accessibles aux particuliers n’a cessé d’augmenter, mais la tradition d’investir dans l’immobilier est bel et bien restée dans les mœurs des hexagonaux. Les prix ne varient plus autant qu’ils le faisaient il y encore quelques années et dans cette situation de marché stable, on peut espérer revendre son bien au prix où on l’a acheté voire un peu plus, afin de retrouver des liquidités. C’est dans ce cadre spécifique que l’on peut vendre à réméré.

La vente à réméré, qu’est-ce que c’est ?

Imaginons la situation suivante : vous avez acheté la maison dans laquelle vous vivez paisiblement avec votre famille. Chaque mois vous payez à la banque le montant établi au moment de la signature de votre emprunt auprès d’elle. Mais arrive un jour où vous connaissez des difficultés financières et où vous avez besoin d’une certaine somme, que bien sûr vous n’avez pas. Il est alors possible de vendre le bien immobilier dans lequel vous résidez et de rester sur place, en attendant soit de le racheter, soit de décider finalement de le vendre pour de bon. C’est ce que l’on appelle faire une vente à réméré ou encore du portage immobilier.

La pierre, cette valeur sûre

L’avantage de la vente à réméré c’est bien sûr l’option de pouvoir racheter le bien que l’on a mis provisoirement en vente. Il existe sur le marché des investisseurs qui sont prêts à mettre leurs deniers dans ce type d’achat, parce qu’ils ont confiance dans la valeur intrinsèque d’un bien immobilier. On peut se dire que l’une des choses à faire quand on commence à avoir un salaire fixe, c’est d’acheter une maison ou un appartement.