L’investissement dans un bien immobilier locatif constitue la solution la plus parfaite pour la constitution d’un patrimoine et des revenus sûrs. Pour un meilleur rendement, il est essentiel de prêter une attention particulière aux frais de gestion locative. La connaissance de leurs types prévient la diminution drastique de la rentabilité.
Les dépenses prévisionnelles
Lors de la mise d’un bien immobilier en location, engager un gestionnaire locatif assure la communication entre le propriétaire et le locataire. Il s’agit d’un intermédiaire efficace qui s’occupe de toutes les démarches, aussi bien juridiques qu’administratives et cela mérite des honoraires. En louant un bien immobilier, il faut prévoir les dépenses suivantes qui peuvent se partager entre le locataire et le bailleur :
- Les frais de location : lorsqu’il est question d’une résidence principale pour le locataire. Ils comprennent la rédaction du contrat de bail, le montage du dossier et les dépenses relatives aux visites. Le montant varie de la surface habitable et de la localisation.
- Les frais relatifs à l’état des lieux : cela ne doit pas dépasser 3 € par mètre carré
- Les frais de négociation et d’entremise : il revient à l’agence de fixer le montant et ils sont exclusivement à la charge du bailleur
La rémunération de l’agence immobilière
Dans la gestion locative, chaque mandataire est libre de déterminer sa rémunération. Néanmoins, il revient aux deux parties de prendre une décision pacifique, avant la signature d’un contrat. De toute manière, la rémunération se fixe par un taux qui est généralement de 7 % par rapport à la somme perçue. Il s’agit des frais relatifs à la gestion du bien. Avant la signature du contrat de gestion locative, la vérification des missions à effectuer par l’agence est tout aussi primordiale. Il en va de même pour les tarifs appliqués afin de prévenir les frais imprévus, au début.
Les frais de l’état des lieux sont indispensables pour la mise en place du locataire, mais cela concerne uniquement le premier loyer. Certaines agences appliquent une assurance loyers impayées, permettant de pallier les loyers impayés par les locataires.
Les différentes variables dans les frais de gestion locative
Dans la gestion locative, les tarifs à appliquer varient en fonction d’un professionnel à l’autre et de la location du bien. Dans les régions parisiennes, ils vont du simple au double. Cependant, les taux varient de 6 % à 13 % par rapport à la somme totale des loyers encaissés. En choisissant la gestion de base, les frais varient de 5 % à 9 % de la somme encaissée. En revanche, si l’on veut mettre en place une garantie loyers impayés au-delà de la gestion de base, il faudra ajouter 2,5 %. Il convient de préciser que le taux précis varie d’une agence à l’autre. Malgré la liberté des agences à l’application des prix dans le cadre de la gestion locative, elles sont obligées de les afficher lisiblement, en TTC.
Les obligations légales et l’assurance habitation
Dans une location vide, la souscription à l’assurance habitation face aux risques locatifs est obligatoire. En effet, le locataire est responsable des dommages qu’il a causés à l’appartement occupé. Lors d’un incendie, des dommages causés par les eaux et d’une explosion, il revient à l’assureur de dédommager le propriétaire. La somme relative à ces frais dépend largement du profil du bailleur ainsi que la formule qu’il a choisie. De toute façon, le propriétaire doit disposer d’une attestation relative à la garantie. Le manque de cette dernière risquera d’entraîner la résiliation du bail, en particulier si cela est prévu dans le contrat. Par contre, d’autres types de location n’exigent pas nécessairement la souscription à une telle assurance.