Défiscalisation immobilière : toutes les solutions possibles en 2019

Inutile de rappeler que l’investissement locatif est l’un des placements préférés des contribuables français. La bonne nouvelle c’est que les dispositifs de défiscalisation immobilière sont toujours en vigueur pour cette année. Le choix dépend, bien entendu, des besoins et des objectifs du porteur de projet immobilier. Voici toutes les solutions possibles en 2019.

 

Investir dans l’immobilier ancien avec la loi Malraux

Grâce à la loi Malraux instaurée en 1962, il est possible de bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu allant jusqu’à 30 %. Tout dépend de la localisation du bien. Pour pouvoir en profiter de cette défiscalisation, le contribuable doit respecter quelques conditions. D’abord, il doit investir dans un logement « classé » (ancien), ensuite réaliser des travaux de rénovation dont le montant ne doit pas dépasser les 100 000 € par an. Enfin, l’acquéreur doit louer le bien immobilier pendant une période minimale de 9 ans.

 

Le montant total des travaux peut être réparti sur 4 années ce qui donne un plafond de 400 000 €. Mais la durée effective des travaux ne doit pas dépasser 4 ans. En clair, un investissement locatif avec la Loi Malraux permet de bénéficier d’une réduction d’impôt maximum de 120 000 €. On peut donc dire que cette défiscalisation immobilière s’adresse particulièrement aux gros contribuables français (personnes fortement fiscalisées).

 

Payer moyen d’impôt grâce à la location meublée

Il est tout à fait possible d’investir dans l’immobilier locatif tout en optimisant sa fiscalité. Pour cela, il est conseillé de se lancer dans la location meublée. Dans ce cas de figure, le porteur de projet doit faire le choix entre deux statuts bien distincts : le LMNP (Loueur meublé non professionnel) et le LMP (Loueur meublé professionnel). Tout dépend de l’objectif personnel de l’investisseur. Ainsi, le contribuable doit-il acheter un immeuble à usage d’habitation (ancien ou neuf) meublée et de le mettre en location.

 

En optant pour la location meublée non professionnelle (LMNP), l’investisseur peut choisir entre deux régimes fiscaux : le micro-BIC (bénéfices industriels et commerciaux) ou le régime des bénéfices réels. En tout cas, un abattement de 50 % sur les recettes annuelles s’applique sur les revenus locatifs classés dans la catégorie micro-BIC. D’autre part, il est possible de déduire les charges des recettes locatives et d’amortir le bien ainsi que les meubles avec le régime des bénéfices réels. Il pourra également amortir les frais du notaire, les frais d’agence et la TVA. Bien sûr, un loueur meublé non professionnel est assujetti à l’impôt sur la fortune immobilière(IFI).

 

Le dispositif Pinel : qui est concerné ?

Afin de bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu de 12 %, de 18 % ou  encore de 21 %, il ne faut pas hésiter à se lancer dans l’investissement locatif avec le dispositif de défiscalisation Pinel. Bien entendu, il faut acheter un bien immobilier neuf ou en VEFA (ou vente en l’état future d’achèvement) pour espérer profiter des avantages fiscaux de la Loi Pinel. Il faut aussi retenir que seuls les logements neufs situés dans les zones éligibles au dispositif permettent de diminuer sa pression fiscale en 2019. Le propriétaire doit par ailleurs louer le bien pendant 6, 9 ou 12 ans afin de payer moins d’impôt. Le plafond d’investissement annuel en Loi Pinel est fixé à 300 000 €. Il ne faut pas hésiter à utiliser un comparateur en ligne pour mettre toutes les chances de son côté.