Travailler à l’étranger est un rêve que caressent de nombreux français, jeunes ou moins jeunes. En effet, les carrières internationales véhiculent une certaine forme de prestige, et les expériences à l’étranger sont très valorisées sur un CV. Pour cela, nulle besoin d’aller à l’autre bout du monde. En effet, la Suisse et la Belgique constituent deux des destinations favorites des travailleurs français à l’étranger, qui attirent un nombre croissant de nos compatriotes. Si la question des travailleurs frontaliers en Suisse est débattue de longue date, l’attrait de la Belgique est un phénomène relativement récent. Néanmoins, à bien y regarder, il peut s’agir d’un choix très intelligent.
Aller vivre en Belgique, une démarche encouragée par les perspectives d’emploi
Avec un taux de chômage à 8,6 %, la situation de l’emploi est bonne en Belgique. Voilà pourquoi de plus en plus de français des régions frontalières sont amenés à travailler outre-Quiévrain. Indicateur intéressant, les déménageurs en Belgique sont très sollicités, sous l’effet de familles qui passent la frontière pour aller s’établir côté belge. C’est à dire que, même s’il n’y existe pas d’équivalent du SMIC, les salaires y sont globalement plus élevés, à niveau de diplôme équivalent. Ainsi, de nombreuses agences d’intérim belges prospectent des profils français, là où la main d’oeuvre manque parmi les diplômés belges.
Les institutions européennes attirent beaucoup de travailleurs
Autre ville où la communauté de l’Hexagone est partout présente, Bruxelles accueille quelques 120 000 français venus là pour étudier ou travailler. Parmi eux, un gros contingent met ses compétences à disposition des institutions européennes, qui emploient des dizaines de milliers de fonctionnaires venus de toute l’Europe. Entre les services de la Commission Européenne, ceux du Parlement Européen, les Représentations Permanentes des États et des collectivités territoriales, et les diverses agences et organisations affiliées de près ou de loin à l’Europe, les opportunités professionnelles y sont effectivement nombreuses.
