Il arrive assez souvent que les personnes non résidentes aient besoin de contracter un emprunt en France. Qu’il s’agisse d’étrangers ou d’expatriés, le besoin d’acquérir un bien immobilier ou tout simplement, de réaliser un investissement est très présent. Toutefois, la plupart des banques sont assez réticentes à l’idée de prêter de l’argent à un non-résident. Cet article a donc pour but de vous donner des astuces afin de faciliter l’obtention de votre prêt immobilier.
La limitation du risque présenté par votre dossier de crédit
À la base, en tant qu’expatrié non résident, votre dossier présente plus de risques pour le banquier. En effet, du fait du décalage horaire, vous n’êtes forcément pas joignable en journée. Dès lors, si un litige survient, vous êtes plus difficile à localiser.
Pour vous également, ce décalage présente une difficulté dans la mesure où il n’est pas évident de joindre votre banque. C’est ainsi que pour l’obtention d’un prêt immobilier expatrié, il est crucial de confier les formalités pratiques à un courtier immobilier. Privilégiez ceux qui sont habitués à la gestion des affaires des non-résidents.
La prise en compte du taux d’endettement
Pour les expatriés non résidents, le taux d’endettement est de 33 %. La somme des charges et des mensualités ne doit pas être au dessus de vos revenus. De manière plus claire, un ménage ne peut s’endetter au-delà de 33 % de ses revenus. Ce taux est également appliqué aux nationaux. Toutefois, ces derniers peuvent bénéficier de 50 % lorsque leurs revenus sont très importants.
Dans tous les cas, si vous désirez bénéficier d’un meilleur investissement, songez à domicilier vos revenus locatifs. Il s’agira d’une excellente contrepartie pour obtenir la validation de votre demande de prêt. La domiciliation du compte épargne est également une bonne alternative. Voyez avec votre banque si cela est possible. D’emblée, il semble délicat d’y songer, mais l’essentiel est d’apporter à la banque qui vous intéresse, des garanties dont elle a besoin.
